Un premier essai d'aquarelle, pour mettre des couleurs dans ce blog . J'apprendrai à faire mieux. C'est très agréable mais très difficile . Mes enfants m'ont offert une "petite boite de couleurs" le jour de la fête des mères. Une jolie boite gourmande , on dirait des caramels !
Alors Vole vole Oiseau et dis -lui , à lui qui me manque, de Là-Haut , de veiller sur mes trésors, sur ses petits enfants, je suis souvent si inquiète !
Ces trois derniers mois j'ai découvert l'Angleterre , certaines de mes racines là bas. J'ai vécu des moments magiques avec mes enfants qui grandissent , avec lui qui s'est distingué dans un concours de math international , avec elle qui rêve de danse et de scène et de CHAD. De la beauté et de l'amour mathématique et artistique. C'est toujours cela de pris.
Et puis mon père est mort et j'ai été bien triste. Mais c'est la vie qui va. Je ne pensais pas qu'il me manquerait autant, je ne voulais pas l'imaginer car je pensais que c'est la vie qui s'en va , qu'il était malade et qu'il avait bien vécu . Et que j'ai quarante ans . Mais tout de même.
Depuis, je suis rentrée. Je n'ai pas repris la guitare ni les rênes .
Mais allez savoir pourquoi , ce soir, je reprends enfin mes crayons, gros kiff , et pour dessiner quoi....un lion. Quand j'ai posé mon crayon , j'ai réalisé que mon père était Lion. Si c'est pas un signe, ça ! Salut l'artiste. 'Miss you Dad !
Ce dessin en format A3 est inspiré d'une photo sublissime de Roger Hooper, merveilleux photographe que nous avons eu la chance de rencontrer à Londres et qui nous a dédicacé un de ces livres de photos.
Alors, là évidemment, ce cliché ne vous donnera que peu à voir, pas grand chose à se mettre sous la dent. To be continued.
N'empêche.
N'empêche que je connais le discours de remerciement de Vincent Lindon , attendrissant et géant, presque par coeur, que j'ai eu les larmes aux yeux en l'écoutant et en le récoutant.et hop . au lit.
Aujourd'hui, j'ai la tête à l'envers et le Mistral , malgré sa force, ne l'a pas remise à l'endroit.
Rosetta hier soir, le making off , une nuit un peu écourtée et voilà le travail ... fa-ti-guée .
N'empêche, les frêres Dardenne sont des maitres dans l'art de conter des histoires. Rosetta n'est pas du cinéma social, c'est un conte . Un conte formidablement pessimiste avec une espérance aussi fragile et forte que son héroïne . Et cette rage de vivre , bon sang.
Mais je suis comme dans les contes, si je m'endors après minuit, je me transforme en citrouille et le lendemain, j'ai la tête dans .... la citrouille voyez.
Dessin au crayon HB sur grain 180 grammes A3 - Cheval et cavalière - Phase ascendante de saut
Et comme l'avant veille j'avais dessiné un cheval et sa cavalière , dessin dont, une fois n'est pas coutume je ne suis pas trop mécontente, et que je m'étais faite citrouille également, me vl'a bien partie pour un vendredi qui s'annonce en fanfare.
Allez hop, en selle et en avant.
(ps: Et non ce n'est pas moi sur le dos de cet hongre, cela restera à jamais un fantasme pour moi de passer 115cm....)
En vrac, petite chronique de jolies choses dans cette dernière quinzaine ;
A voir si le temps vous en dit, vaut le détour, dit le guide , non, vaut largement le déplacement. Quoi ?
L'exposition Canelletto à l'hôtel Caumont d'Aix. Cet hôtel est un écrin d'architecture , tout récemment rénové et réouvert, la chambre de Pauline est un bijou et bien sur le petit Canal vous ravira . Ses oeuvres sont éclatantes, les perspectives vous plongent au coeur de la Venise du début du XVIII ème. Entre les Veduta et les Caprices, c'est que j'en ai appris des choses, mon coeur balance. Et ces petits chiens, petits fils directeurs cocasses entre les toiles ! Queen Elisabateh a même prete deux de ses toiles. Faut dire que les Roast-beef en ont un paquet des Canelleto, forcément.
Allez y , foncez, yeux grands ouverts.
A lire, si le temps vous en dit, vaut le détour, dit le guide , non , vaut le déplacement chez votre petit libraire de quartier : Réparer les vivants de Maylis de Kerangal . OUvert, , croqué, dévoré. Je l'ai refermé quelques temps plus tard essouflée . Il m'a fallu un peu de temps pour laisser toute la ronde animée qui entoure le héros . Le héros ? Un coeur palpitant, brulant de vie . Vingt quatre heures de la vie d'un coeur, d'un corps à un autre, c'est que nous raconte cette écrivain brillante. Il est en poche et bardé d'une dizaine de prix. Il reçoit mon coup de coeur , forcément.
Une belle aventure, le dessin de derrière les jointures ... Oh et puis je vous la raconterai et vous le montrerai plus tard. C'est un petit teaser pour vous faire revenir , qui sait , faire le détour , voire le déplacement .
Pendant ces vacances, je suis retournée sur les lieux de mon adolescence, à 1200km de ma maison. Je suis passée devant la sellerie qui existe toujours et dans laquelle j'ai acheté mon premier futal d'équitation que je mets toujours !! J'avais 13 ans, j'en ai 40 .... La qualité du produit est indéniable, le fait que je n'ai pas bien grandi depuis et que j'ai gardé ma silhouette aussi . Bon, bon , la culotte de ch'val s'est distendue un petit peu et moi aussi. Mais quand même !
Dans la vitrine, c'était un dimanche pluvieux, il y avait une selle : marque et modèle de celle que je viens de m'acheter ! Une drôle de jolie coïncidence, pour un produit qui date un peu en plus (merci LBC).
Et nous avons pu gouter en face de ce magasin les si douces crêpes que je m'offrais après mes reprises . La carte n'a pas changé, ni les tables, la crèpe Mokado est toujours aussi fameuse .NoSTALgie heureuse. Le centre équestre en revanche n'éxiste plus mais je lui préfère le côté roots, sportif et respecteux de sa cavalerie de l'actuel. On n'échappe pas aux chevaux : une fois qu'ils vous ont pris, ils ne vous lachent plus, c'est une fascinante relation, quelque soit le niveau, les hauts et les bas.
Périple que vous vaut une esquisse de main au crayon tracée dans le train, qui tient un très joli bracelet reçu en cadeau.
Et pour lier le bracelet, la main, la selle, le pantalon d'équitation , les décisions de ce voyage : Jean Michel Jarre , oxygen, pour courir c'est un excellent moteur . Inspirons avant cette dernière courtissime période.
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas mis les pieds ici...
Les Carrières de Lumières sont une merveille, j'y ai fait deux passages, en grande compagnie et en compagnie plus intime . On ne s'en lasse pas. Le propriétaire des Carrières dit que la pari est gagné quand les enfants dansent au milieu des toiles. Pari gagné haut la main , tenez-le vous pour dit ; ) , surtout si les rondes ça comtpe aussi ;)
Cette culture là , celle qui nous réunit, nous interpelle , nous interroge, la Renaissance, l'Humanisme fait bel echo à notre époque bien tourmentée.
Cette culture, Celle qui m'a donné tant de frissons et m'a transportée , plus simplement, m'a totalement scotchée. Je parle de la compagnie Julien Lestel, compagnie de danse exceptionnelle dont je vous recommande à tout prix le fabuleux spectacle "Puccini". Allez y courrez y, foncez y , non pas les yeux fermés mais bien grands ouverts, vous allez prendre une claque de beauté.
Quoi d'autre, ah, oui, Préludes d'Yces Coppens, ou la relation entre l'évolution de l'homme et celle du climat ... Un drôle d'écho avec le temps présent. Je l'apprends pas coeur,j'y suis donc depuis un moment !
Quoi d'autres ? Ah, oui, une belle selle pour mes quarante balais, tout un symbole. Une selle qui a vécu et qui va m'accompagner quelques temps.
Quoi d'autres? Ah oui , pour rester dans le thème, en équilibre, un bien joli film à voir avec sa douce pimprenelle.
Quoi d'autres ? Il est parti loin et va bientôt rentrer , qui ça ? Mon rejeton tant aimé qui me manque beaucoup et c'est peu d'le dire . Alors dans mes oreilles pour noyer mon chagrin (n'éxagérons rien) pendant mes footing, un autre génie (bis répétita) , la BO d'Amadéus of course.
Sur ce , deux pâles esquisses, je dis bien esquisses, donc un peu ratée .On apprend tout le temps et puis je n'avais pas touché un crayon depuis hui semaines.
A bientôt et merci à tous les visiteurs de passage .
ps: les esquisses seront jointes plus tard , pas le temps !
inspiré de jeune femme se coiffant de Salomon de Bray. cRAYON hB sur un vieux cahier de dessin A4 .
De belles lectures , pas toutes récentes, mais (re)découvertes tout récemment.
Les adieux à la Reine de Chantal Thomas, après mon plongeon dans un dessin de Marie ANtoinette, c'était une évidence. J'ai passé quatre soirées passionnantes, trépidantes, inquiétantes aussi , même si l'issue est bien connue, en compagnie de la Jeune Agathe Sidonie Laborde, lectrice de la Reine.
La demi-pensionnaire de Didier Van Cauweleart avec Hélène. Etranges échos avec le temps présent.
Oedipe-toi même de Marcel Rufo. Je suis fan.
Pietra Viva de Leonor de Récondo , je l'ouvre ce soir, il y est question de Michel Ange, alors forcément, ça va l'faire.
A voir absolument , "Que ma Joie Demeure" d'Alexandre Astier , qui fait revivre Bach avec la passion, la force, l'humour qu'on lui connait. Je suis fan aussi, de Bach, et d'Astier; A voir absloument les CArrières de lUMIères mettant en scène "mes trois compères " à savoir Michel Ange, Léonard et Raphaël, que je courrai voir dès dimanche ou l'autre et je compte bien y emmener deux paires puis vingt-huit paires d'yeux.
(les liens plus tard)
Et en passant, à l'occasion de l'exposition sur l'intimité des femmes à la toilette , le titre exact m'échappe, au musée Marmottan que j'irai non-voir, voici un dessin inspiré de Salomon de Bray, que je découvre, un contemporain de rEMBRANDT.
Un petit retour aux nues, en somme, un autre suivra.
Pour l'accompagner, voici hacienda de Vincent ELERME, très douce mélancolie.
J'avoue que j'éprouve une tendresse particulière pour Marie-Antoinette, et je m'en fais une image très rock and roll, sans doute très influencée par le film de Sofia Coppola. Le rock and roll et le XVIII ème font manifestement bon ménage... ;)
Et, même, même SI Fauré et elle n'ont mathématiquement pu se croiser, je l'imagine écoutant cette Pavane, la chantant, la dansant, parce que cet air est pour moi très rock and roll, et cette très jolie version nous invite à la redécouvrir , lui enlevant toute connotation publicitaire impropre et ...nulle . Bah oui .
La voici terminée ma petite Marie - Antoinette dans la fleur de l'âge, toute pomponnée du haut de ses douze ans . Se doutait-elle déjà du destin qui l'attendait ?
Ce fut un exercice difficile que de la dessiner , sachant que la peinture en elle-même présentait quelques imperfections dans le choix du profil, si, si . Petite satisfaction d'avoir un résultat , qui me donne un peu de peps à l'annonce d'un lendemain qui sera fort difficile : mon métier est parfois bien ingrat et âpre.
Il n'est pas question d'évoquer ici mon métier, ni mes atermoiements professionnels (quoique, ça m'arrive) , ni les grandes joies qu'il peut procurer bien qu'il nous mette souvent à rude épreuve.
Secret professionnel.
Je suis hermétique sur le sujet, j'transpire pas des pores. Ici je suis masquée, c'est ma grande bulle , j'vous f'rai dire.
N'empêche.
N'empêche que ces 28 acteurs en herbe ont assuré comme de vrais professionnels.
Bravo les artistes.
Et pourvu que ce feu qui a pris en eux et entre eux perdure.
Quelques clichés d'un accessoire-décor en cours de fabrication , et en tout petit quelques masques que j'ai du rafistoler chez moi, mais je ne montrerai pas plus , en revanche, je vais continuer encore un peu à tracer ma route sur ce chemin merveilleux mais pas toujours de cette profession.
Voilà, c'est dit. Je parfais ma culture musicale en regardant The Voice .... Et je ne boude pas mon plaisir parce que j'aime partager ce moment avec mes deux , comme je me régale à les voir grandir .
Je n'y connais rien en RIhanna parce que je confonds toutes ces filles qui chantent à poil et sont d'ailleurs ridicules mais bon , montrer ses attributs fait vendre, montre aussi le mauvais exemple , le cqfd pour ma demoiselle qui n'a pas encore accès à ces clips qui sont à mon goût des daubes visuelles et sert de catharsis manifestement à ces chanteuses en string . J'ai la pudeur d'un vieille anglaise , peut -être , je suis surtout louve et simplement maman. Mais elle chante bien la RIhanna.
Dans un autre registre, à son époque, une cheville suffisait à renverser un coeur palpitant, une effluve de parfum à chavirer une âme . Bien sûr derrière les portes, dans les alcôves, peut-être faisait t'on dans le Carlton ...
Enfin, bref autre époque , autre moeurs.
N'empêche cette Marie Antoinette du haut de ses douze ans par Martin van Muytens m'en fait voir de tous mes crayons : trop dur !
Dans une autre vie, j'étais cordonnier ou cireur de grolles sur une rue de Manhattan .
Dans cette vie, j'aurais rêvé concevoir des selles, des filets : choisir un cuir, tâter la bonne peau, l'assouplir , la soupeser, la sentir, la respirer à plein nez; découper,façonner puis assembler les pièces. Faire du beau, être artisan. 'Ch'ui déjà bien chanceuse de l'rêver.
A défaut, je cire mes pompes parce que j'adore ça et parfois ... je les dessine.
Pierre Lapointe, Paris tristesse, une jolie mélancolie optimiste.
En formation, même passionnante, telle que celle que j'ai pu suivre avec cette formatrice exceptionnelle, ou au téléphone : je gribouille.
Cela donne ce genre de choses, c'est grave docteur ? ;)
Hier , nous avons passé la soirée avec les frères Dardenne, auxquels je souhaite ainsi qu'à leur sensible et si juste Sandra, bonne chance pour l'Oscar. Et Oscar, ça rime avec Cotillard !
Je l'ai chantée en boucle, faux et à tue - tête en cette fin d'après-midi tandis que je préparais la première série de ma trentaine de masques et quels masques ! S'ils sont présentables, je vous les montrerai . Du plaisir en plaque pour de vrai.
Hier, j'ai fini mon bel hongre . Je l'offrirai au club le fameux moment venu. Le voici .